La SOOS n'a peur de rien
Les Orthéziens ont trouvé le temps de se ressourcer après un dimanche de repos, alors que les Toulousains ont dû s'employer à fond pour vaincre dans la douleur une équipe de Lormont qui tenait la victoire à un quart d'heure de la fin. Alors vaut-il mieux bénéficier d'un repos ou être dans la dynamique de la victoire ? Une question éternelle qui suscite toujours des réponses contradictoires.
« Ce n'est pas parce que n'avons pas joué que nous ne sommes pas dans la compétition. Nous avons utilisé notre temps pour peaufiner notre préparation, c'est mieux qu'un match amical qui n'apporte rien », estime Serge Candau.
A ses côtés, durant toute la saison à l'USO, sans faire grand bruit, un jeune entraîneur de 24 ans, Samuel Brethous, a façonné les lignes arrières et participé à la bonne gestion physique du groupe. Ça sera sa première expérience en Fédérale 1 et il n'a pas peur de relever le challenge.
« Sud Ouest » : Comment avez-vous géré l'USO cette saison, avec Serge Candau, handicapée par de nombreux blessés et avec a priori un banc qu'il a fallu compléter au fi
l de la saison ?
Nous avons eu effectivement une période noire fin novembre début décembre avec le décès d'Olivier Guébo puis de nombreux blessés extra rugby. C'était assez compliqué à gérer, mais nous avons pu nous appuyer sur des jeunes qui ont redonné de la confiance au groupe. Boumedienne Allam est arrivé mais s'est aussi blessé. En faisant tourner l'effectif cela a permis de ne pas user le groupe et maintenant tout rentre dans l'ordre avec quelques retours. L'apport des jeunes a été déterminant, on pouvait largement leur faire confiance, ils l'ont montré sur le terrain.
Votre sentiment brut sur la saison que vous venez de vivre et que faudra-il améliorer pour disputer le championnat des plus grands clubs amateurs ?
Nous avons vécu une belle saison même si j'ai des regrets pour les deux défaites à domicile, qui ont quand même été compensées par des victoires à l'extérieur. L'équipe était très compétitive et elle l'a démontré sur le terrain, car des fois une attrayante feuille de match n'est pas concrétisée dans le match. L'équipe a été également très bonne sur les points bonus, ça aide. Pour la Fédérale 1 il faut plus de travail à l'entraînement c'est certain, mais nous allons nous préparer en conséquence.
Vous allez vous frotter la saison prochaine à l'élite amateur, comment envisagez vous cette montée en puissance et si vous avez une appréhension, quelle est-elle ?
Nous avons passé un palier décisif et l'USO retrouve sa place en Fédérale 1. La préparation de la saison va commencer plus tôt, mi-juillet je pense. Car il est indispensable pour ne pas vivre une saison galère de bien commencer, d'abord en gagnant tous les matchs à Orthez et essayer de grappiller des points à l'extérieur. Dans un championnat court que nous allons disputer, il ne faut rien négliger au début, c'est le moment le plus important de la saison. Pour moi c'est un gros challenge, mais avec le soutien de Serge Candau je n'ai pas d'appréhension particulière.